Projet Suez

Suez inaugure à Marseille sa plus grande unité de production française de biométhane

Le groupe Suez a inauguré le 2 avril 2019, une unité de méthanisation sur le site de l’usine de traitement des boues d’épuration de La Cayolle, implantée dans une ancienne carrière à Sormiou. Dotée d’une capacité de production de 15 GWh, cette installation permettra d’alimenter en énergie – via l’injection dans le réseau de GRDF – environ 2 500 foyers. 

« Il s’agit de produire du biogaz à partir des boues d’épuration » issues des eaux d’épurations de la métropole marseillaise, a indiqué Jean-Louis Chaussade, directeur général de Suez. Le méthane est produit à partir des boues d’épuration puis nettoyé « pour faire un gaz de qualité pour être ensuite injecté dans le réseau » de chauffage, a-t-il précisé.

« Pour accompagner la transition énergétique de la métropole, nous avons réfléchi aux possibilités de relocaliser des ressources sur son territoire. En optimisant le fonctionnement de l’unité de traitement des boues d’épuration exploitée par notre filiale Seramm, en charge du réseau d’assainissement, nous savions que nous pourrions générer une ressource de biométhane. Le dossier a été conduit en deux ans avec la collectivité. Cette station doit devenir la plus importante en France pour produire du biométhane et l’injecter dans le réseau de GRT Gaz » explique Hervé Madiec, directeur régional de Suez Eau et président de Seramm.

offshore

Angola : Total met en service le deuxième FPSO du projet Kaombo

« Le groupe Total a annoncé la mise en production de Kaombo Sul, le deuxième FPSO du projet Kaombo. Ce projet comprend 6 champs dans l’offshore profond.

Lancé en avril 2014, Kaombo est le tout premier projet en offshore très profond du bloc 32, situé au large de l’Angola. Avec des réserves estimées à 658 millions de barils de pétrole, situées à une profondeur d’eau pouvant atteindre 1 950 mètres et réparties sur 800 km2, Kaombo représente l’une des plus grandes prouesses technologiques jamais réalisées par le Groupe.

 

Un défi technologique Hors du commun

Le projet Kaombo a pour but de valoriser des gisements d’huile répartis sur 6 champs : Gengibre, Gindungo, Caril, Canela, Mostarda et Louro. Ceux-ci sont reliés par 300 km de pipelines sous-marins à 2 barges flottantes de production et de stockage en mer (FPSO : Floating Production, Storage and Offloading), Kaombo Norte et Kaombo Sul.

Cette entreprise massive et complexe possède des caractéristiques hors du commun :

  • Tout d’abord, la profondeur des eaux explorées, qui atteint 1 950 mètres. À de telles profondeurs, les conditions de température et de pression sont extrêmes et cela nécessite le déploiement de technologies fiables et rentables. Le projet Kaombo, avec sa profondeur inédite, s’inscrit pleinement dans notre vision stratégique pour répondre aux défis de l’offshore profond.
  • Les réserves de Kaombo ensuite : elles sont estimées à 658 millions de barils, pour une capacité de production de 230 000 barils par jour (bpj).
  • Son système de production est particulièrement complexe. Il repose en effet sur la valorisation de gisements d’huile répartis sur six champs couvrant une superficie de 800 km2. Il a ainsi nécessité le forage de 59 puits, la pose du plus grand réseau sous-marin d’Angola pour un seul projet. 300 kilomètres de pipelines sous-marins permettent aujourd’hui de relier les six groupes de réservoirs à deux barges flottantes de production et de stockage en mer (FPSO). »

 

Référence: Total

Proposition de loi relative au développement durable des territoires littoraux

La proposition de loi a été adoptée en première lecture, avec modifications, par le Sénat le 31 janvier 2018. Elle avait été déposée au Sénat le 13 septembre 2017 par M. Michel Vaspart et plusieurs de ses collègues.

De quoi s’agit-il ?

Cette proposition de loi reprend les dispositions de la proposition de loi portant adaptation des territoires littoraux au changement climatique telle qu’adoptée par le Sénat en 1ère lecture. Son examen avait été interrompu après la deuxième lecture de l’Assemblée nationale le 31 janvier 2017 en raison de la suspension des travaux parlementaires.

La stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte est élaborée par l’État en concertation avec les collectivités territoriales, le Conseil national de la mer et des littoraux, la communauté scientifique, les acteurs socio-économiques et les associations de protection de l’environnement concernés. Avant son adoption par décret, le projet de stratégie nationale est mis à la disposition du public.

Le recul du trait de côte consiste en un déplacement, vers l’intérieur des terres, de la limite du domaine maritime en raison soit d’une érosion côtière par perte de matériaux rocheux ou sédimentaires, soit de l’élévation permanente du niveau de la mer.

La proposition de loi crée des zones d’activité résiliente et temporaire (Zart) en cas de risque de recul du trait de côte. Elle prévoit que les préfets transmettent aux collectivités ou à leurs groupements compétents dans un document unique les informations dont ils disposent sur les risques naturels existants sur leurs territoires et étend les règles d’information du preneur d’un bien au risque de recul du trait de côte pour les biens situés dans une zone d’activité résiliente et temporaire. Un nouveau type de bail, le bail réel immobilier littoral, destiné à prendre en compte ce risque dans les zones d’activité résiliente et temporaire est créé. Par ailleurs, les entreprises nouvelles signataires d’un bail réel immobilier littoral bénéficient d’exonérations fiscales identiques à celles appliquées en zones de revitalisation rurale.

La proposition de loi prévoit une dérogation au principe de continuité de la loi du 3 janvier 1986 relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral, pour permettre l’urbanisation des dents creuses des hameaux, la relocalisation des activités et la réalisation d’annexes de taille limitée.

L’État, les collectivités locales et leurs groupements ne peuvent pas céder des immeubles de leur domaine privé situés dans une zone d’un plan de prévention des risques littoraux identifiant un risque de recul du trait de côte.

 

Référence: Vie-publique